mercredi 18 août 2010

I'm all shook up.

Je suis celle qui vient tout juste de déménager mais qui n'a pas encore tout à fait marqué de ses empreintes son nouveau chez-elle. Entendez par-là que je ne suis quasiment jamais chez moi, et évitez d'y voir un sens bestial ou urinaire, ça n'était pas mon propos. Il faut bien l'avouer, j'aurais passé un été assez spécial, à fuir au sens géographique du terme tout comme au sens moral. Mais ça y est, je l'ai fait, j'ai pris mes responsabilités et j'ai tourné la page. Du moins, c'est ce que je m'efforce de faire encore à l'heure actuelle. Alors aujourd'hui, j'en profite. Je fais une escalle en Picardie avant de retrouver le Sud Ouest, mais cette fois-ci, je n'aurais plus ce sentiment de fuir quelque chose, mais plutôt de fuir vers quelque chose. Quelque chose de nouveau. Certes, certains tourments sont toujours là, mais la rentrée apportera son lot de soulagements en même temps qu'elle mettra un terme à d'autres choses.

Et à partir de là, il faudra continuer à avancer.

Oh et puis, il faut bien trouver une utilité à ce blog, parce qu'à part épiloguer sur ma vie, il ne se passe pas grand chose. Alors, si vous ne les connaissez pas encore, écouter les Uh Huh Her. Je vous laisse libres de prononcer leur nom comme bon vous semble, mais ces filles et leur album Common Reaction font rêver. C'est rare d'aimer un disque de bout en bout, mais là, c'est le cas. Le prochain ne devrait pas tarder à arriver... À écouter en buvant un thé et en regardant la pluie tomber derrière les fenêtres, c'est encore meilleur.

mercredi 2 juin 2010

Let's shake some dust, children.

Nous y revoilà. Sur combien de petits espaces webiens me serais-je posée jusqu'à aujourd'hui ? Je ne les compte plus et je crois avoir collectionné plusieurs plateformes différentes et ce pour quoi ? Étaler mes états d'âme sur la toile virtuelle. Ça m'était passé pendant de très longs mois et j'en étais heureuse. Mais il faut croire que je n'ai pas grandi, non. J'ai envie d'être lue et je n'ai pas envie qu'on me lise, tout ça en même temps.

Ma licence mi-"Culture & Communication", mi-"Cinéma" touche à sa fin et on peut dire que j'ai déchanté. Ce n'est pas ma passion qui est remise en cause, mais le chemin choisi pour y arriver. Malheureusement pour moi, la voie royale vers le Septième Art est barrée. Non, je n'ai pas 6000€ à fournir par année d'étude, alors qu'on ne vienne plus me parler d'égalité des chances. L'année prochaine rime avec incertitudes, envie, crainte, nouveauté : le journalisme. Pourquoi pas. Je suis déjà en charge d'un webzine depuis... Deux ans je crois. Alors oui, pourquoi pas, ça me plaît depuis longtemps. Pourquoi pas...